La transfiguration du banal

Le banal est ce que personne ne voit parce qu’il va de soi, masqué par les œillères de l’habitude. Il appartient à tout le monde, à la vie de tous les jours et n’attire personne à force d’être sans cesse reproduit.
Par le terme de transfiguration, j’entends modifier le regard d’autrui sur ce qui nous entoure au quotidien. Eveiller la conscience d’une poésie insoupçonnée si l’on pose un regard différent sur ce qui nous est offert de voir.
Mais la banalité n’est pas une réalité palpable. Ainsi, le simple constat de l’insignifiant prévu pour ce travail s’est vu transformé en une quête objective de la trivialité.
En vain… car rien n’est banal au monde, tout dépend de notre regard. Il y a un effet constant de balancement entre signifiant et insignifiant en fonction de la perception de chacun.
Dans ce chaos, la couleur rouge s’est imposée comme principale ligne conductrice de cette approche de l’ordinaire. La pluralité de la perception de ce dernier se reflète à travers le cadrage d’éléments plus larges ou plus serrés.
De ce jeu perpétuel entre banal et « abanal », le constat de ce travail est la mise en exergue du paradoxe de la banalité…
– Exposition de mon travail de fin d’études à la Roseraie à Bruxelles
– Exposition aux Rencontres photographiques d’Art’lon
– Exposition à la foire d’art contemporain «Les jeunes créateurs s’exposent» à Namur
– Parution dans Aspëkt Magazine #3
– Exposition au festival Wall Invaders à Namur